Au commencement, il y a des mots.
Des mots jetés comme ça, dans un vieux cahier.
Des mots arrangés, comme le rhum.
Des mots qui racontent des histoires.
Pas vraiment autobiographiques, non.
Mais, pas vraiment étrangères.
Il y a des rêves, des espérances déçues, des convictions inébranlables.
Il y a des souvenirs inventés, du vécu en conserve.
De la vie qu’on garde en rimes, pour ne pas l’oublier.
Evidemment, il y a un accordéon.
Pour le souffle.
Pour le vent.
Pour la respiration.
Pour la bonne note.
Il y a du vivant, de l’humain.
Des corps, des bras, des doigts, de la sueur.
De la mélancolie, des rimes.
Du sérieux, du grave, du farfelu.
Tout emberlificoté.
Et puis, il y a des gens dans le noir.
Et alors là, c’est un peu …
Comme on se jette à l’eau.
Vendredi de La Vanaude
COMME ON SE JETTE A L’EAU
Didier OTTIN
Joël VIVAT
Vendredi 17 février 2017 Vanosc 20h30