Un pionnier ouvre les porte de sa maison passive.
Ouverture des portes d’une maison passive sur la commune. Ludovic Fanget témoigne de son engagement pris pour une habitation à la consommation intelligente. Inscrite dans le cadre de la foire bio de Vernosc qui se déroulait ce week-end, nombreux sont ceux et celles qui ont poussé la porte et décidé d’en apprendre plus sur le fonctionnement d’un tel ouvrage. L’architecte stephanoise : Carole Mathevon, mène une introduction pertinente sur la réflexion architecturale d’habitions d’ici ou d’ailleurs. Elle exposera et expliquera les choix entrepris pour rendre "la démarche la moins polluante possible et la plus indépendante." Leur rencontre n’est pas fortuite. En 2008, le propriétaire à l’envie de faire construire sur sa commune natale et surtout de s’engager au niveau environnemental. Il entreprend le parcours que chacun connait quand il souhaite faire bâtir et fini par rencontrer cette architecte en 2008. Le projet se met en place, un an alors va s’écouler... Septembre 2009, les fondations démarrent. Juillet 2010, il habite la maison. Réfléchi, concerté, le projet est mené à bien. "Avec le recul, au jour d’aujourd’hui même plus que satisfait de mon choix." soulignera-t-il. De grandes ouvertures plein sud, de la ouate de cellulose, de la laine de bois, des tuiles en bac acier, un bardage en mélèze... tout est pensé. Une toiture adaptée pour que le vent caresse la maison. Le principe de rendre la maison la plus étanche possible et permettre de contrôler l’air qui y rentre pour mieux la refroidir l’été et la réchauffer l’hiver. Des principes de l’igloo aux habitations irakiennes jusque celles plus communes pour nous du haut vivarais vont faire qu’après l’étude menée, cette maison ne nécessite aucune autre forme de chauffage. Hormis le chauffe eau solaire et le puits canadien qui permettront de réchauffer l’air entrant en hiver. On peut maintenir une chaleur ambiante allant jusque trente degrés. "Il y a deux ans à la rigueur quand on a connu une période de quinze jours de gèle, un simple chauffage d’appoint a suffit. C’est tout !" L’un des pionnier de la région fort de son témoignage va sans doute permettre à beaucoup de se lancer.
N.Pain Réveil du 5/12